COUVREZ CE SEIN QUE JE NE SAURAIS BOIRE


COUVREZ CE SEIN QUE JE NE SAURAIS BOIRE 

Un club parisien se fait lyncher sur les réseaux sociaux parce que les serveurs du bar donnaient - j'en parle au passé vu que la direction a été mise au courant et a pris des mesures - des shots d'alcools à des jeunes femmes contre l'acte aussi vieux que le bizness des bars, celui de montrer leurs seins pendant quelques malheureuses secondes. 

Les salariés du lieu - payé(e)s au SMIC écoutant surement leur manager gueuler pendant le rush « Foutez l'ambiance les filles, allez faut faire du chiffre bordel !!! » - shootaient les poitrines des clientes et accrochaient ensuite la série de polaroids au-dessus de leur bar. Bon alors mais WTF ? Voilà : cette information-bovine-du-cash-flow-ordinaire-un-samedi-soir-sur-la terre prend des proportions totalement hystériques et devient l'affaire pendant la semaine du retour d'Ibiza et de Palavas - oui je sais, c'est en Croatie que t'es allé(e) cramer tes économies de serveur à temps partiel - mais pourquoi une telle fureur grands diables ?!! Car certains et certaines sont, voyez-vous, littéralement c.h.o.q.u.é.s par cette affaire de nibards (pardon “boobs” “tits”…) et vous savez pourquoi ? Et j'ai bien le regret de vous le dire, parce que tout simplement - et c'est moi qui le pressens, j'ai l'intime conviction qu'il s'agit d'un événement totalement HÉTÉRO BEAUF et qu'actuellement, il va bien falloir le dire les copains mais LA NUIT, ses faits et gestes, sa culture - surtout musicale parce que plus personne n'a l'air de lire, musicale je dis et spécialement, celle des musiques électroniques soutenu par un ghetto avec comme fer de lance marketing, la fatale techno, celle des années 90’s et son public de hypeux en 2017 qui suivent comme des moutons ce revival, parce que voyez-vous, on ressort les noms de l'underground de ces années là, c'est bankable (en fait non mais bon…) - LA NUIT et SA SOUS-CULTURE HYPE donc, se voient, depuis près de dix ans, prise en otage par une nouvelle race de réactionnaires 2.0 (des social justice warriors couramment abrégé “SJW”) des flics bien réels de la pensée et du corps et je vous le donne en mille mais qui cela peut-il bien être ? Et bien, ce sont les soi-disant autoproclamés hédonistes de la décadence urbaine issue de la hype (comprendre la mondaine sous 120 BPM - « putain Dustan tu me manques ») - Alain Badiou au passage, parle de cette communauté comme celle qui se rejoint dans la symbolique sociale du “corps perverti” - et oui, il va falloir lire un peu autre chose que les pauses ironiques de Brain Mag ou nihilistes de Vice - cette communauté ou une partie du moins, n'accepte pas que oui, ben OUI, les femmes peuvent être parfois connes (surtout bourrées) et hétérosexuelles et trouver çà “normal” ou tolérable (voir jouissif…) dans une légère transgression toute putassière - c'est mal la prostitution - de montrer leurs seins contre de l'alcool… 

Mais LIBERTÉ bordel ! Foutez-leurs la paix à ces pauvres meufs et ces losers de serveurs ! Un shot, ça coûte combien ? Allez au moins 5 euros… Et il en faut combien pour oublier que Macron est président élu par 1 % des français ? Au moins cinq bordel ! Donc ça fait au moins 25 boules d’économisées pour montrer deux bouts de mamelle et voilà, c'est bien c'est une solution de sur-vie dans un monde qui coule à vau-l'eau nan ?!!! Si je pouvais montrer ma bite contre un shot à des serveuses hétéros et même à des serveurs gay - je la montrerais - car, petit aparté - je ne montrerais pas mon zob aux serveuses-camionneuses ; une un peu trop bourrée ou sous coke, serait capable de me la couper avec le couteau pour le citron vert des mojitos - et bien, croyez-moi que je le ferais sans aucune hésitation mais voilà, les hétéros les plus cons et les plus connes m'empêcheraient cet acte ultra-oulala-transgressif si honteux pour l'harmonie sociale du “travail, famille, patrie”. 

Et quand vous savez qu'à N.Y.C, les femmes peuvent marcher désormais topless dans la rue, je peux au final, vous dire que la société contemporaine est totalement FUCK UP de la bite, du vagin, du fion et surtout du seul SEXE capable de se libérer des organes génitaux : LA CERVELLE où se loge l'esprit. Sur ce, je vais aller pêcher le silure albinos en bas de chez moi et essayer de caresser un ragondin des yeux parce que plus çà va, plus “LA NUIT” devient un panier de crabes schizophrènes ennuyeux et fascistes mous de la carapace tous complexés de ne pas être des homards de la tolérance et du CHAOS, le vrai, boosté par LA VIE avec sa violence, sa cruauté et sa paire de nibards contre un peu d'oubli...

FUCK YOU AVEC UN ARC EN CIEL LGBT !!! TOUT LE MONDE MONTRE SON CUL ET C'EST OPEN BAR !